Le Chili est un des pays les plus « instables » géologiquement : la terre y bouge régulièrement.

Il s’agit généralement de « temblors », petites secousses plus ou moins longues et fortes qui ne représentent pas le moindre danger.

Le dernier tremblement de terre qui a frappé le Chili samedi 27 février 2010 en pleine nuit, a fait environ 300 morts (bilan au 8/03/2010). De magnitude de 8,8 sur l’échelle de Richter, il s’agit de l’un des plus violents tremblements de terre depuis un siècle.

L’épicentre se situait à 90 kilomètres de Concepcion, ville de 500 000 habitants.

S’habituer à vivre avec cette menace n’est pas toujours simple, mais sachez que les constructions de Santiago sont conçues de manière à résister à de fortes secousses. La ville a ainsi bien tenu le choc lors du dernier tremblement de terre, les constructions traditionnelles en adobe ayant été les plus touchées.

Le phénomène géologique :

tectonica-de-placas

Le Chili est situé sur une faille due à la jonction de deux plaques : la plaque de Nazca et la Sud-Américaine, lieu de friction et donc d´accumulation d´énergie.

De nombreux séismes ont lieu, de plus ou moins grande magnitude, mais avec des dégâts décroissants au cours du temps grâce á la norme antisismique qui doit être respectée pour la construction.